L’INTERET DE FAIRE UN DON

Compte tenu de la mise en œuvre du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu à compter du 1erjanvier 2019, l’année 2018 est considérée comme une année de transition dans la collecte de l’impôt sur les revenus perçus en 2018. Il s’agit de l’« année blanche ».
En pratique, en mai 2019, tous les contribuables devront déposer une déclaration d’impôt sur les revenus perçus en 2018. Toutefois, l’impôt sur les revenus perçus en 2018 pourra être éliminé en intégralité ou partiellement selon la nature des revenus perçus par les contribuables.
La question est donc la suivante : est-ce toujours intéressant, d’un point de vue fiscal, de réaliser en 2018 des dons à des organismes éligibles et ce malgré cette élimination totale ou partielle de l’impôt sur le revenu ?
« Bien sûr ! » répond Maître Marianne Tordeux, avocate fiscaliste. « En réalité, 2018 est une année idéale pour réaliser des dons éligibles aux réductions d’impôt sur le revenu ». Quelques éléments d’explication s’imposent :
Le contribuable qui réalise un don en 2018 devra reporter le montant de son don dans sa déclaration de revenus 2018 déposée en 2019.
En septembre 2019, le contribuable pourra être dans deux situations :
• Si, compte tenu de l’année blanche, il n’est redevable d’aucun impôt sur le revenu, le montant de la réduction d’impôt liée à son don (c’est à dire 66% du montant de son don) lui sera directement remboursé par le Trésor Public, par virement bancaire ;
• Si, malgré l’année blanche, le contribuable reste redevable d’un impôt sur le revenu (par exemple, s’il a perçu des revenus dits « exceptionnels » en 2018), le montant de la réduction d’impôt viendra réduire le montant de son impôt. Le reliquat de réduction d’impôt lui serait éventuellement remboursé si le montant de la réduction d’impôt excédait le montant de son impôt.

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YOM HATORAH, BORDEAUX 25 NOVEMBRE 2018

Plus de 300 personnes, adultes et enfants, venus de plusieurs communautés d’Aquitaine, Arcachon, La Rochelle, Pau, Bayonne, Biarritz, ont participé à la journée de Yom Hatorah, à Bordeaux, le dimanche 25 novembre 2018.
A l’initiative de Bernard Morali, Directeur, et Erick Aouizerate, Président de l’ACIG, un programme de conférences sur des thèmes variés a été organisé dans un cadre magnifique, le CAPC de Bordeaux, dont une grande partie avait été privatisée pour la journée. Un déjeuner très convivial et typiquement israélien a rassemblé tous les participants dans la grande salle à manger.
Un programme susceptible de correspondre à tous les niveaux de connaissance et tous les centres d’intérêt s’est déroulé avec comme thèmes : les fondamentaux du monde juif, le matin, et ouvertures sur la Torah, l’après-midi.
D’abord, l’hébreu, présenté par Dan Yankowitz, fondateur de l’Institut Millangues, oulpan pour adultes en LIVE. En parallèle, Hélène Jawhara-Piner a présenté une partie de sa thèse sur la cuisine juive, élément rassembleur de la culture des juifs en péninsule ibérique.
Jonathan Touboul, directeur général d’Israël Bonds, a expliqué le rôle que jouait l’investissement étranger dans l’économie israélienne. Et Yankelé Rosenkrantz, spécialiste de la culture yiddish a fait le tour du patrimoine ashkénaze.
L’après-midi, la cacherout et le bien-être animal ont été traités par le Grand Rabbin de Metz et de la Moselle, Bruno Fiszon, tandis que Le Rav Eliezer Wolff, Dayan d’Amsterdam, a relevé les enjeux de la cacherout industrielle aujourd’hui. Conférences qui ont donné lieu à nombre de questions de la part du public très concerné par ces problématiques.
Le directeur du Centre LEV, le Rav Elie Lemmel et le Rav Avraham Drai, se sont présentés comme des coachs familiaux, donnant à travers les textes torahïques, des directions pour créer un couple ou développer ses compétences personnelles ou booster l’estime de soi.
Enfin, Fino Edery, responsable national du KKL, nous a fait découvrir l’extrême complexité du système de l’eau en Israël, source de guerre (déjà dans la Torah), ou source de paix lorsqu’il est bien traité). Exposé brillant et précis sur l’usage des nappes phréatiques et des moyens modernes de rendre l’eau potable, en partage avec les autres pays. Alexandra Siarri, adjointe à la mairie de Bordeaux, revenant d’un voyage en Israël, a témoigné son admiration pour ce pays si en avance en ce qui concerne le traitement des eaux usées et la gestion de l’eau en général. Un exemple à suivre pour la ville de Bordeaux, a-t-elle dit.
Une journée riche en savoirs, en rencontres avec les diverses associations juives qui avaient leurs stands explicatifs, en retrouvailles, en projets intercommunautaires, en discussions animées dans les couloirs du CAPC.
Pendant que les parents étaient occupés, les enfants du Talmud Torah de Bordeaux et ceux des communautés d’Aquitaine se sont retrouvés à l’hôtel Mercure pour une longue journée d’activités, à l’initiative de Nathalie Chamak, directrice des crèches.
Conte, théâtre, chants, bricolages, concours du talmud torah, repas, tout a été organisé pour faire de cette journée un moment d’apprentissage ludique. Journée où jeunes et adultes se sont retrouvés pour une célébration finale, avec les chants de notre patrimoine, grâce à la chorale de Bordeaux.