LE SECRET DE POURIM
La fête de Pourim a une signification fondamentale dans le judaïsme. Contrairement à Hanouka où la religion et la pratique juives étaient en danger, Pourim raconte la menace physique sur le peuple juif.
Il est un fait particulièrement marquant au sujet du livre d’Esther : il s’agit du seul texte de la Bible dans lequel pas une seule fois il est mentionné le nom de l’Eternel. Plus exactement, D.. n’est pas cité explicitement, mais uniquement par de nombreuses allusions subtiles dans le récit. C’est que, si Pessa’h est l’histoire de la libération du peuple juif par de grands miracles surnaturels, Pourim est la délivrance invisible, l’action cachée de D.. à l’intérieur des lois de la nature. En effet, lorsqu’on analyse les évènements de plus près, il semble à première vue, que ce soient une conséquence de l’Histoire, un enchaînement d’événements fortuits. Or il n’en est rien. En réalité, rien n’est laissé au hasard. Tous les évènements survenus pendant cette période sont l’oeuvre grandiose de la Toute Puissance alors que cette magnificence n’est pas visible à l’oeil nu. Il est intéressant de relever que le nom de la fête Pourim désigne le tirage au sort, la chance. Le midrach nous enseigne qu’Aman voulait manipuler la chance en sa faveur pour exterminer le peuple juif. De ce fait, il décida d’effectuer un tirage au sort. Il consulta alors les astres et constata que le mois le plus propice pour l’exécution de ce funeste projet était le dernier mois de l’année, à savoir le mois d’Adar. En effet, Aman constata à travers l’astronomie que la chance des enfants d’Israël pendant cette période était au plus bas car ils avaient fauté en participant au banquet du roi Assuérus. Il en déduisit aussi que l’Eternel n’était pas prompt à protéger son peuple. Il en éprouva alors une profonde satisfaction car la chance était de son côté.
C’est précisément à ce moment qu’intervint la force divine qui contrecarra les funestes projets d’Aman. En effet, le peuple juif fit un grand retour vers l’Eternel et par la prière des enfants notamment les juifs du temps d’Esther furent sauvés.
Ainsi le miracle de la fête de Pourim réside dans le fait que rien n’est laissé au hasard. Chaque évènement est le produit de la volonté divine qui se situe bien au-dessus du hasard. Dieu domine l’Histoire et peut la modifier en fonction de notre comportement et notre conduite. Ainsi seul le croyant qui place toute sa confiance en l’Eternel peut percevoir et reconnaître la vraie grandeur du miracle alors qu’elle n’est pas visible. On comprend alors la raison pourquoi le nom de Dieu n’apparaît pas dans le rouleau de Esther pour nous enseigner qu’il est nécessaire de rechercher la présence divine dans chaque fait de la vie même le plus anodin.
Permettez-moi de vous souhaiter une très bonne fête de Pourim et que l’Eternel vous gratifie de ses bénédictions.

Hanouka est une fête juive hivernale qui dure huit jours. C’est la « Fête des Lumières », célébrée par l’allumage d’une ménorah chaque soir, ainsi que des prières particulières et la consommation d’aliments frits.

Les pratiques et coutumes qui s’y rattachent sont liées au miracle de la fiole d’huile, en particulier l’allumage du chandelier à neuf branches de Hanoucca pendant les huit jours de la fête et la consommation de friandises à base d’huile d’olive (latkes, soufganiyot…). On y joue aussi avec des toupies à quatre faces.

Le mot hébreu ‘Hanouka signifie « inauguration ».

Elle marque une importante victoire militaire des Maccabées et symbolise la résistance spirituelle du judaïsme à l’assimilation hellénistique.

Selon la tradition rabbinique, au cours de cette consécration, se produisit le miracle de la fiole d’huile, permettant aux prêtres du Temple de faire brûler pendant huit jours une quantité d’huile à peine suffisante pour une journée. C’est pourquoi Hanoucca est aussi appelée la « Fête des Lumières ».

Elle est célébrée à partir du 25 kislev (qui correspond, selon les années, aux mois de novembre ou décembre dans le calendrier grégorien) et dure huit jours, jusqu’au 2 ou 3 tevet (en fonction de la longueur de kislev, mois de 29 ou 30 jours). Cette année, elle se déroulera du 18 Décembre  au 26 Décembre

ALLUMAGE DE LA PREMIERE BOUGIE, LE 18.12.2022   A PARTIR DE 17H30 A LA GRANDE SYNAGOGUE DE BORDEAUX APRES DISTRIBUTION DE BEIGNETS ET APRES-MIDI FESTIVE POUR LES ENFANTS